Nous ferons ici une description et une analyse de Don Quichotte, le personnage principal du chef-d'oeuvre de Cervantès L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche. La Manche désigne ici la région espagnole de Castilla la Mancha. Le roman, l'un des plus lus au monde, fut publié en deux fois, en 1605 puis en 1615. C'est une parodie des romans de chevalerie de l'époque et une satire sociale forte. Apprenons-en un peu plus sur Don Quichotte, un personnage clé de la littérature mondiale. Étapes à suivre 1 Le créateur de Don Quichotte, Miguel de Cervantes 1547-1616, a eu une vie pleine de péripéties. En 1559, Cervantes s’enfuit en Italie, après avoir blessé l'homme qu'il a provoqué en duel. Il est alors soldat, sous les ordres de Don Juan d'Autriche, et s'engage dans la bataille de Lépante 1571. Il perdra l'usage d'une de ses retour en Espagne, Il est fait prisonnier par des corsaires Turcs pendant cinq ans, le temps nécessaire pour rassembler l'argent de la rançon demandée. Il passe ensuite quelques temps dans la Manche, auprès de sa femme, puis à Séville où il devient percepteur de finances ; il retourne en prison, après avoir déposé l'argent de ses clients dans une banque qui fait faillite. En prison, il commence à créer le Don personnage du Don Quichotte est en partie le reflet de l'histoire personnelle et de la psychologie de l'écrivain. 2 Don Quichotte est un vieil idéaliste, un anti-héros. Il lit tellement de livres de chevalerie, qu'il finit par se prendre pour un chevalier du Moyen Âge. Avec Rossinante, son cheval fatigué, et Sancho, son fidèle compagnon, il part en quête d'aventures à travers l'Espagne. Image illustration de Don Quichotte et portrait de Chaliapine dans le rôle de Don Quichotte 1910 3 Toutes leurs aventures finissent mal, parce que Don Quichotte n'a plus les pieds sur terre il attaque des moutons et délivre des forçats, il prend des moulins pour des géants menaçants, il rencontre une simple servante qu'il prend pour sa dulcinée et dont il veut défendre l'honneur au péril de sa vie.... Même le raisonnable Sancho ne pourra lui faire entendre raison. Malgré les tragédies que traverse le "cavalier à la triste figue", le ton du roman est plutôt moulins à vent, Castille-La-Manche 4 Mais malgré le ridicule du personnage, Don Quichotte est aussi émouvant, car il se bat de bonne foi contre des ennemis imaginaires l'expression consacrée dit "se battre contre des moulins à vent". Il est l'archétype de l'utopiste qui va droit dans le mur, qui nie le réel au nom de ses idéaux l'expression "se faire des films" sied parfaitement à ce personnage mythique, qui rêve sa vie au lieu de la vivre vraiment. À force de se confronter au réel, Don Quichotte finira par renoncer à son "délire chevaleresque".Sancho est tout l'inverse pragmatique, il fait preuve de bon sens et est considéré par certains comme le vrai héros de l'histoire il deviendra même gouverneur et régnera de façon juste.Des articles à découvrir Comment faire une fiche de lectureQu'est-ce qu'un mythe Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Analyse du personnage Don Quichotte, nous vous recommandons de consulter la catégorie Études universitaires. Conseils Cet article ne prétend pas donner une interprétation complète du personnage. Des érudits anglais, russes, allemands, français et bien sûr espagnols... ont voué leurs vies à ça. Nous voulons simplement donner ici des informations essentielles, qui, nous l'espérons, vous donneront envie d'en savoir plus sur Don Quichotte et son influence dans le monde..
Levaleureux La Hire, l'un des meilleurs combattants de son temps, devenant par la suite le valet de cœur des jeux de cartes. épousa un chevalier, Robert des Hermoises ou des Armoises, proche parent de Robert de Baudricourt.
Le temps s’accélère. À peine une seconde pour s’asseoir et il faut de nouveau courir. Mais s’agit-il d’une réalité ou d’une illusion ? Quatre spécialistes se sont arrêtés un instant pour nous éclairer sur cette perception éminemment subjective de la durée. Enfant, les grandes vacances duraient toute la vie. Arrivé à l’âge adulte, voilà que les années filent comme du sable. Pourtant, le temps est immuable, le même pour tous. Alors, pourquoi cette impression ? Parce que nous sommes des êtres sensibles et subjectifs, et que le temps n’a rien de linéaire pour nous il ne se contente pas, comme la lumière, d’aller d’un point A à un point B à vitesse constante. Il s’accélère globalement, mais, en son sein, nous percevons des durées variables nous vivons, par exemple, conjointement, le temps biologique – notre organisme vieillit – et le temps suspendu d’un événement important. Ainsi suisje absorbée par la naissance de mon enfant, tout entière plongée dans l’instant, cependant que mon corps, lui, poursuit sa course biologique. D’où vient une telle subjectivité de notre perception de la durée ? Tout passe d’abord par le cerveau. Marc Schwob, neuropsychiatre, donne l’exemple de la concentration intellectuelle, qu’il s’agisse de regarder un film ou de faire un devoir. Durant ce moment, le temps semble rétréci, suspendu. Je peux revenir à la réalité sans avoir pris conscience du temps qui vient de s’écouler. Dans ces moments-là , le système limbique, le cerveau primitif, siège des émotions, des perceptions, de l’affectivité, se met en veille. Nous ne percevons plus le monde extérieur. Le cortex prend le pas un filtre se met en place, laissant passer les seuls signaux vitaux ». À l’inverse, lors d’une émotion forte, le temps se bloque. Les amoureux connaissent cela par coeur. Si j’attends celui que j’aime sur le quai de la gare, les minutes n’en finissent pas de s’écouler. Dès qu’il arrive, je l’embrasse et, là , je ne suis que sensations, émotions. Je ne sens plus le temps passer. La faute, encore, au cerveau limbique, qui prend la main, déversant d’énormes quantités de neurohormones, nous shootant » véritablement. Bien sûr, la neurobiologie ne peut suffire à décrire et à expliquer cette subjectivité du temps, mais elle permet d’en percevoir la complexité. Et, biologiquement comme philosophiquement, le seul moyen de ralentir sa course réside dans notre capacité à en prendre conscience. Qu’il s’agisse de la méditation, de la réflexion, de la psychanalyse ou de la création, se repositionner dans l’instant nous ouvre à l’éternité. Quatre chercheurs nous apportent leur éclairage sur cette perception complexe. La réponse psychanalytique L’accélération commence à l’adolescence »Jean-Jacques Rassial, psychanalyste, auteur notamment de Court Traité de pratique psychanalytique Érès, 2011 La conscience du temps se construit au cours de la croissance. L’acquisition de la langue est un reflet de cette maturation les enfants passent du présent à l’imparfait, au plus-que-parfait, puis du futur simple au futur antérieur… et le présent se réduit. Il y a un effet de condensation du présent. Cliniquement, à l’adolescence se produit un phénomène essentiel la déception existentielle face aux promesses de l’enfance. On ne sera jamais un chevalier ou un prince… Le temps commence à s’accélérer. Les espoirs passent définitivement du côté du passé. C’est une expérience de la mort. Plus on avance en âge, plus le passé s’alourdit, plus le présent nous précipite en avant. C’est une précipitation subjective, bien sûr, mais réelle. Le paradoxe, c’est que nous aimerions arrêter le temps. Cela se produit quand il ne se passe rien, quand nous sommes dans un état de bien-être. Nous sommes, pour paraphraser Lacan In Écrits - Seuil, 1966, dans un état de jouissance. Or, dit-il en substance, “la jouissance suprême, c’est la mort”. La vie, la dynamique sont du côté du désir. La décélération suprême, c’est la mort. » La réponse biologique Nous sécrétons de plus en plus souvent les hormones du stress »Marc Schwob, neuropsychiatre, auteur notamment des Rythmes du corps, chronobiologie de l’alimentation, du sommeil, de la santé… Odile Jacob, 2007 La perception que nous avons d’une accélération du temps n’est pas que subjective, c’est une réalité. Notre temps contemporain n’a plus rien à voir avec le temps des siècles passés ! Ainsi avons-nous inversé le temps d’activité nous travaillons l’hiver et nous nous reposons l’été. Cela entraîne une adaptation, donc une augmentation du stress qui joue un rôle essentiel dans cette sensation les hormones du stress, le cortisol et la catécholamine, indispensables pour notre survie, sont sécrétées de plus en plus souvent, provoquant le sentiment d’être dépassé, submergé, de ne plus avoir le temps. On a constaté par exemple que les traders sécrétaient des quantités phénoménales de cortisol ! Par ailleurs, l’impression d’accélération du temps augmente avec l’âge. Plus nous engrangeons de souvenirs, plus nous comparons le temps passé avec le temps futur, relativisant ainsi les durées une année d’enfant est très longue, une année d’adulte passe très vite. » Pour aller plus loin TEST La réponse philosophique Le temps file si l’on ne s’en occupe pas »Cynthia Fleury, philosophe, auteure notamment de La Fin du courage Fayard, 2010 Nous savons que le temps s’accélère avec le vieillissement. Mais, alors que cette période de la vie devrait nous rapprocher de la sagesse, c’est-à - dire de l’instant présent en toute conscience, nous sommes perpétuellement déportés vers le passé et ses traumatismes, vers le futur et ses projections. La modernité, avec sa culture de la vitesse, accentue cette sensation. Or, paradoxalement, le temps file et disparaît si l’on ne s’en occupe pas. Si l’on demeure dans le temps de la performance – faire plus, plus vite –, on a le sentiment d’avoir été vivant, pas celui d’avoir vécu. La relation au temps demande un travail. Le temps existentiel est un temps de la réflexion, un temps de regard “sur”. La vérité de l’instant présent est à la fois fugacité et éternité, parce qu’elle agit comme une dilatation de l’être, donc du temps. Ainsi, lorsqu’en analyse on arrive à l’instant où le sens apparaît, où l’on “comprend”, on bascule de la finitude à la plénitude. De l’aliénation à la liberté. Il en est de même du temps de la création absorbé dans l’instant, le temps ne compte plus, il est en “suspens”, un instant d’éternité. Réfléchir, s’observer permet de prendre du recul sur soi-même et d’instaurer une autre relation avec le temps. » La réponse anthropologique Notre être se fragmente et cela accélère la vitesse des choses » David Le Breton, anthropologue et sociologue, auteur notamment de La Saveur du monde, une anthropologie des sens Métaillé, 2006 Les outils nouveaux de communication ont radicalement changé notre relation au temps. Les e-mails, le téléphone, le déversement des informations en continu et accessibles à chaque instant ont modifié le rapport plus pacifié que nous avions avec le temps. Les intrusions permanentes du monde extérieur dans notre monde intérieur nous bousculent. On nous sonne et cela nous sonne… Notre être s’en trouve modifié on peut dire que chacun d’entre nous possède différents aspects de personnalité, le moi familial, social, amical, amoureux, professionnel… Notre ancienne temporalité nous permettait de passer successivement d’un registre à l’autre. Aujourd’hui, nous les endossons parfois simultanément. Tous les registres se mêlent. Au milieu d’une réunion de travail, voici un appel de ma fille ou de mon vieil ami. Cette fragmentation accélère notre perception du temps. Paradoxalement, nous faisons beaucoup de choses, mais nous avons le sentiment de ne pas parvenir à faire grand-chose, de ne rien maîtriser, nous sommes dans un flux permanent. C’est un changement anthropologique irréversible. Le silence, la marche, la flânerie sont des mesures de sauvegardes pour se retrouver. »
AvecBruno de Mas Latrie, diacre de la paroisse Sainte-Marie des Batignolles à Paris au moment de la rédaction de ce code, ordonné prêtre le 25 juin 2016. II – Tu protégeras
Contents1 Qu’est-ce qu’un chevalier a Ă©tĂ© payĂ©? Combien les Chevaliers ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Comment la plupart des chevaliers Ă©taient-ils payĂ©s pour leur service? Quel est le salaire d’un chevalier Ă l’époque mĂ©diĂ©vale? Quelle Ă©tait la taille d’un chevalier? Étaient des chevaliers riches ou pauvres? Est-ce qu’une chevalerie obtient un salaire? Les chevaliers ont-ils payĂ© leur propre armure? Les chevaliers sont-ils riches? Quelle nourriture les chevaliers ont-ils mangĂ©? Pour quoi 3 choses ont fait un combattant pour? Combien de terres ont possĂ©dĂ© un seigneur mĂ©diĂ©val? Les serviteurs mĂ©diĂ©vaux ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Combien pesait une combinaison d’armure? Combien de temps a-t-il fallu pour devenir chevalier? Qui est le chevalier le plus cĂ©lèbre? Les messages et les dames sont-ils payĂ©s? Показать Đ’ Ce a-t-il Ă©tĂ© payĂ© un chevalier? Les chevaliers de Charlemagne ont reçu des subventions de terres conquises qui les ont rapidement mis sur la voie de la richesse. Ils pourraient Ă©galement recevoir des dons d’argent ou d’autres choses prĂ©cieuses. Cependant, certains chevaliers n’étaient pas du tout июю. 2018 Đł. Combien les Chevaliers ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? Au 14e siècle, un cĂ©libataire en anglais a Ă©tĂ© payĂ© au taux de 2 shillings par jour, une bannière de chevalier Ă 4 shillings par jour. Les chevaliers ne pouvaient pas ĂŞtre contraints de servir Ă l’étranger, donc le roi a dĂ» les payer * par diem *. Paye de Squires environ 1 shilling par jour. Les chevaliers pourraient ĂŞtre payĂ©s pour leur service de plusieurs manières, y compris de l’argent ou des biens Ă©changeables comme les peaux. Quel est le salaire d’un chevalier Ă l’époque mĂ©diĂ©vale? MĂ©diĂ©val Times, Inc. Les salaires Titre d’emploi Un salaire Salaires de chevalier – 2 salaires signalĂ©s 17 $ / h Salaires associĂ©s de vente au dĂ©tail – 2 salaires signalĂ©s 13 $ / h Salaires des trompettes – 2 salaires signalĂ©s 13 $ / h Salaires de caissier / contrĂ´le de la trĂ©sorerie – 2 salaires signalĂ©s 11 $ / h Quelle Ă©tait la taille d’un chevalier? Frais de Knight – En thĂ©orie, un fief qui a fourni des revenus suffisants pour Ă©quiper et soutenir un chevalier. Il s’agissait d’environ douze pecs ou 1500 acres, bien que le terme s’applique plus aux revenus qu’un fief pourrait gĂ©nĂ©rer que sa taille; Cela a nĂ©cessitĂ© environ trente points par an pour soutenir un chevalier. Étaient des chevaliers riches ou pauvres? Alors que les chevaliers Ă©taient aisĂ©s», en particulier par rapport au reste de la population rurale, ils Ă©taient souvent plus pauvres que les marchands et les maĂ®tres de guilde de tĂŞte. D’oĂą beaucoup d’inter-mariages en Angleterre entre les nobles et les filles de la bourgeoisie riche. Est-ce qu’une chevalerie obtient un salaire? Par exemple, comme l’a notĂ© Royal Collection Trust, le titre de l’AntiquitĂ© n’a pas confĂ©rĂ© aucun avantage monĂ©taire Ă une personne puisque quiconque a accordĂ© le titre de Knight, pour le citer,… Il en va de mĂŞme aujourd’hui, bien que la reine puisse accorder Ă quelqu’un la permission de donner une chevalerie Ă sa place si elle le souhaite ainsi. Les chevaliers ont-ils payĂ© leur propre armure? Les chevaliers devaient fournir leur propre armure, mais parfois un souverain ou un baron sous lequel ils servaient leur a donnĂ© un tout ou un morceau d’armure…. Le chevalier Ă court d’argent pourrait Ă©galement embaucher un costume d’armure ou, Ă la poussĂ©e, gagner un costume en battant un adversaire soit lors d’un tournoi mĂ©diĂ©val ou au combat lui-mĂŞme. Les chevaliers sont-ils riches? Les ressources nĂ©cessaires pour les chevaux, l’armure et les armes signifiaient que la chevalerie Ă©tait gĂ©nĂ©ralement un travail pour les riches. La plupart des chevaliers provenaient de familles nobles, et le succès au combat pourrait conduire Ă une concession royale de terres et de titres supplĂ©mentaires. Quelle nourriture les chevaliers ont-ils mangĂ©? Les chevaliers mangeaient souvent de la viande rĂ´tie poulet, cochon, lapin, etc. et les lĂ©gumes locaux comme les carottes, le chou et l’oignon. Pour quoi 3 choses ont fait un combattant pour? Ils avaient besoin d’une armure très chère, d’armes et d’un puissant cheval de guerre. Les premiers chevaliers du Moyen Ă‚ge se sont battus pour Charlemagne, le roi des Francs, dans les annĂ©es 700. Afin de combattre les batailles Ă travers son grand empire, Charlemagne a commencĂ© Ă utiliser des soldats Ă cheval. Combien de terres ont possĂ©dĂ© un seigneur mĂ©diĂ©val? Ceci, il y aurait environ 700 personnes sous chaque baron. De plus, un manoir serait d’environ 4 kilomètres carrĂ©s. Ainsi, les frais de chevalier seraient d’environ 4 Ă 6 kilomètres carrĂ©s. Cela ferait un baron pour possĂ©der environ 40 Ă 60 kilomètres carrĂ©s de terrain. Les serviteurs mĂ©diĂ©vaux ont-ils Ă©tĂ© payĂ©s? La plupart des membres du personnel Ă©taient payĂ©s de jour en jour, et la sĂ©curitĂ© de l’emploi Ă©tait souvent prĂ©caire, en particulier pour les plus bas des serviteurs qui ont Ă©tĂ© licenciĂ©s lorsqu’un seigneur du château s’est Ă©loignĂ© du château. Combien pesait une combinaison d’armure? entre 45 et 55 livres. Un costume entier d’armure de terrain c’est-Ă -dire une armure pour la bataille pèse gĂ©nĂ©ralement entre 45 et 55 lb. 20 Ă 25 kg, le casque pesant entre 4 et 8 lb. 2 Ă 4 kg – moins que l’équipement complet d’un pompier avec un Ă©quipement d’oxygène, ou ce que la plupart des soldats modernes ont portĂ© au combat depuis le XIXe siècle. Combien de temps a-t-il fallu pour devenir chevalier? La plupart des futurs chevaliers ont travaillĂ© comme Ă©cuyer pendant cinq ou six ans. Si un Ă©cuyer avait prouvĂ© sa bravoure et ses compĂ©tences au combat, il deviendrait chevalier Ă l’âge de vingt et un. Il a remportĂ© le titre de Knight lors d’une cĂ©rĂ©monie de “doublage”. Qui est le chevalier le plus cĂ©lèbre? Article Rodrigo DĂaz de Vivar – El Cid’… Sir William Marshal – Le plus grand chevalier ait jamais vĂ©cu»… Richard I – Le cĹ“ur lion»… Sir William Wallace…. Sir James Douglas – Le noir Douglas’… Bertrand du GUESCLIN – l’aigle de Brittany’… Edward de Woodstock – Le prince noir»… Sir Henry Percy – Hotspur’ Les messages et les dames sont-ils payĂ©s? Vous n’obtenez pas d’argent ni de mĂ©daille. Il y a six ordres de chevalerie et le monarque dĂ©cide dans lequel vous ĂŞtes fait chevalier. Certains ont des titres diffĂ©rents comme Knight / Dame Grand Cross ou Knight / Dame Commander. ]]
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Quand, chez les Gaulois et chez les premiers Francs, un jeune homme atteignait l’âge viril, il était admis parmi les guerriers, et recevait dans une assemblée publique l’épée, la hache, la pique et le bouclier. Celte coutume se perpétua parmi les Francs établis dans la Gaule. En 791 à Ratisbonne, Charlemagne ceignit lui-même solennellement l’épée à son fils, Louis le Débonnaire, avant son départ pour l’armée. Louis le Débonnaire, à son tour, en 838, conféra le même honneur à Charles le Chauve. Cette coutume n’avait point encore l’importance qu’elle a eue depuis. Le mot miles ne signifiait alors qu’un homme de guerre. Pendant les deux premières dynasties mérovingienne et carolingienne, ce mot a eu constamment le même sens que le mot vassus. Il a signifié, un serviteur militaire, un client féodal. Les vassaux d’une grande terre étaient inscrits indifféremment sous les titres d’homines, ou de milites. Chevalier banneret priant avant son départ pour la deuxième croisade 1146.Gravure réalisée d’après un dessin de Félix Philippoteaux appartenant à la sérieCostumes civils et militaires des français à travers les siècles et publiée dans La Franceet les Français à travers les siècles par Augustin Challamel 1882 Ce n’est point encore là de la chevalerie ; mais tout change dans les temps qui suivent l’établissement des communes, et dès que les villes devenues franches ont reçu le droit de guerre et de port d’armes. Le titre de Franc, en se généralisant, avait donné naissance au titre de noble ; le titre d’homme de guerre miles, en se généralisant, donne naissance à une dignité militaire particulièrement affectée aux nobles. C’est ainsi que s’est établie la chevalerie. Dans le nord de la France, les seigneurs et les possesseurs de fiefs furent seuls chevaliers ; seuls ils avaient le droit de le devenir. Dans le midi de la France, cette règle souffrit quelques exceptions ; les bourgeois devinrent quelquefois chevaliers, et la chevalerie ne fut pas purement féodale ; les chevaliers ne formaient pas d’ailleurs une classe à part ayant dans la société des fonctions et des devoirs distinctifs. La chevalerie était une dignité que recevaient, à un certain âge et à certaines conditions, la plupart des possesseurs de fiefs. Elle consistait essentiellement dans l’investiture des armes, dans l’admission au rang et aux honneurs des guerriers. Quand le fils d’un seigneur était parvenu à l’âge d’homme, son père l’armait solennellement chevalier et c’était non pas à son fils seul, mais aussi aux jeunes vassaux élevés dans l’intérieur de sa maison que le seigneur conférait celte dignité. Ces jeunes gens tenaient à honneur de la recevoir de la main de leur suzerain, en présence de leurs compagnons, et dans la cour du château féodal qui avait remplacé l’assemblée de la tribu. L’admission au rang de chevalier était aussi une espèce d’hommage résultant des relations féodales, et dans lequel le nouveau chevalier se reconnaissait le vassal futur de son suzerain. Pendant longtemps on a considéré la chevalerie comme une grande institution établie dans le but de défendre les faibles contre les forts, de redresser les torts et les injustices et de lutter contre le déplorable étal de la société. Plusieurs historiens, et notamment Sismondi, l’ont ainsi représentée. Le contraste qu’on remarquait entre la faiblesse des rois et la force des guerriers, dit le savant auteur de l’Histoire des Français, fut une circonstance propre à faire naître la noble pensée de consacrer d’une manière solennelle et religieuse les armes des forts à protéger les faibles. ... La noblesse châtelaine avait continué à multiplier ; l’art de la construction des châteaux avait luit des progrès ; les murailles étaient plus épaisses, les tours plus élevées, les fossés plus profonds. ... L’art de forger les armes défensives avait, de son côté, fait des progrès, le guerrier était tout entier revêtu de fer ou de bronze, ses jointures en étaient couvertes, et son armure, en conservant aux muscles leur souplesse, ne laissait plus d’entrée au fer ennemi. Le guerrier ne pouvait presque plus concevoir de crainte pour lui-même ; mais plus il était hors d’atteinte, plus il devait sentir de pitié pour ceux que la faiblesse de leur âge ou de leur sexe, rendait incapables de se défendre eux-mêmes ; car ces malheureux ne trouvaient aucune protection dans une société désorganisée, auprès d’un roi aussi timide que les femmes, et enfermé comme elles dans son palais. La consécration des armes de la noblesse, devenue la seule force publique, à la défense des opprimés, semble avoir été l’idée fondamentale de la chevalerie. À une époque où le zèle religieux se ranimait, où cependant la valeur semblait la plus digne de toutes les offrandes qu’on pût présenter à la Divinité, il n’est pas très étrange qu’on ait inventé une ordination militaire, à l’exemple de l’ordination sacerdotale, et que la chevalerie ait paru une seconde prêtrise, destinée d’une manière plus active au service divin. » Chevalier servi par son écuyer et ses pages à la fin du XIIe siècle. Gravure réaliséed’après un dessin de Félix Philippoteaux appartenant à la série Costumes civilset militaires des français à travers les siècles et publiée dans La France et les Françaisà travers les siècles par Augustin Challamel 1882 Guizot ne pense pas que la chevalerie ait été inventée au XIe siècle pour un but aussi moral. Il ne voit en elle que le développement progressif de faits anciens, la conséquence spontanée des mœurs germaniques et des relations féodales. La chevalerie, dit-il, est née dans l’intérieur des châteaux, sans autre intention que de déclarer 1° l’admission du jeune homme au rang et à la vie des guerriers ; 2° le lien qui l’unissait à son suzerain, au seigneur qui l’armait chevalier. ... Mais quand une fois la société féodale eut acquis quelque fixité, quelque confiance en elle-même, les usages, les sentiments, les faits de tout genre qui accompagnaient l’admission du jeune homme au rang des guerriers vassaux, tombèrent sous l’empire de deux influences qui ne tardèrent pas à leur imprimer un nouveau tour, un autre caractère. La religion et l’imagination, l’église et la poésie s’emparèrent de la chevalerie, et s’en firent un puissant moyen d’atteindre au but qu’elles poursuivaient, de répondre aux besoins moraux qu’elles avaient mission de satisfaire. » La religion dominait dans la cérémonie principale de l’admission à la chevalerie. Le jeune écuyer aspirant au titre de chevalier, était d’abord dépouillé de ses vêtements et mis au bain, symbole de purification. Au sortir du bain, on le revêtait d’une tunique blanche, symbole de pureté ; d’une robe ronge, symbole du sang qu’il devait verser pour le service de la foi ; d’un juste-au-corps noir, symbole de la mort qui frappe tous les hommes. Ainsi purifié et vêtu, le récipiendaire devait observer pendant vingt-quatre heures un jeûne rigoureux. Il devait passer la nuit en prières, quelquefois seul, dans l’église, quelquefois avec un prêtre et des parrains priant avec lui. Le lendemain, au point du jour, il se confessait ; après la confession, il était admis à la communion ; puis il assistait à une messe du Saint-Esprit, suivie d’un sermon sur les devoirs des chevaliers. Le sermon fini, il s’avançait vers l’autel, une épée de chevalier suspendue au col ; le prêtre détachait cette épée, la bénissait et la lui remettait au col. Le récipiendaire s’agenouillait ensuite devant le seigneur et le priait de l’armer chevalier. — Quel dessein, lui demandait le seigneur, vous fait désirer entrer dans l’ordre ? Si c’est pour être riche, pour vous reposer et pour être honoré sans faire honneur à la chevalerie, vous en êtes indigne, et seriez à l’ordre de chevalerie, que vous recevriez, ce que le clerc simoniaque est à ;la prélature. Le récipiendaire promettait de s’acquitter scrupuleusement des devoirs de chevalier, et le seigneur lui accordait sa prière. » Nous allons consigner les devoirs imposés aux chevaliers et consacrés par leurs serments. Les vingt-six articles qu’on va lire, empruntés au Vrai théâtre d’honneur et de chevalerie de Vulson de la Colombière, ne forment point un acte unique, rédigé en une fois et d’ensemble ; c’est le recueil des divers serments exigés des chevaliers à diverses époques, et d’une façon plus ou moins complète, du IXe au XIVe siècle. Plusieurs de ces serments appartiennent à des temps et à des états de société assez différents ; mais ils indiquent néanmoins le caractère moral qu’on s’efforçait d’imprimer à la chevalerie. Il y a, dit Guizot, dans ces obligations imposées aux chevaliers, un développement moral bien étranger à la société laïque de celte époque. Des notions morales si élevées, souvent si délicates, si scrupuleuses, surtout si humaines, et toujours empreintes du caractère religieux, émanent évidemment du clergé. Le clergé seul alors pensait ainsi des devoirs et des relations dis hommes. Son influence fut constamment employée à diriger vers l’accomplissement de ces devoirs, vers l’amélioration de ces relations, les idées et les coutumes qui avaient enfanté la chevalerie. La chevalerie n’a point été, comme on l’a dit, instituée pour la protection des faibles, le rétablissement de la justice, la réforme des mœurs ; elle est née, simplement, sans dessein, comme une conséquence naturelle des traditions germaniques et des relations féodales ; mais le clergé s’en est aussitôt emparé, et s’en est fait un moyen pour travailler à établir dans la société la paix, dans la conduite individuelle, une moralité plus étendue et plus rigoureuse. » Chevalier du temps des croisades, au XIIIe siècle. Chromolithographiede la série Les costumes Antiquité et Moyen Âge Un vieux poète, Eustache Deschamps, cité par Sainte-Palaye, a heureusement résumé en quelques vers les devoirs du chevalier Vous qui voulez l’ordre de chevalier,Il vous convient mener nouvelle vie ; Dévotement en oraison veillier,Pechié fuir, orgueil et villenie L’Eglise devez deffendre ;La veuve, aussi l’orphelin entreprendre ;Estre hardis et le peuple garder ;Prodoms, loyaulz sanz rien de l’autruy se doit chevalier gouverner. Humble cuer ait ; toudis toujours doit travaillerEt poursuir faitz de chevalerie ;Guerre loyal, estre grand voyagier,Tournoiz suir suivre et jouster pour sa doit à tout honneur tendre,Si c’om ne puist de lui blasme repandre,Ne lascheté en ses œuvres trouver ;Et entre touz se doit tenir le mendre ;Ainsi se doit gouverner chevalier. Il doit amer son seigneur droiturier,Et dessus touz garder sa seigneurie ;Largesse avoir, estre vrai justicier ;Des prodomes suir la compagnie,Leur diz oir et aprendre,Et des vaillands les prouesses comprendre,Afin qu’il puist les grands faitz achever,Comme jadis fist le roy Alexandre,Ainsi se doit chevalier gouverner. Le récipiendaire jurait 1° De craindre, révérer et servir Dieu religieusement, de combattre pour la foi, et de mourir plutôt que de renoncer au christianisme ; 2° De servir son prince souverain fidèlement, et de combattre pour lui et la patrie très valeureusement ; 3° De soutenir le bon droit des plus faibles veuves, orphelins, et demoiselles en bonne querelle, et pourvu que ce ne fût ni contre son honneur propre, ni contre son roi ou prince naturel ; 4° De n’offenser jamais aucune personne malignement et de ne jamais usurper le bien d’autrui, mais plutôt combattre ceux qui le feraient ; 5° De ne se laisser jamais par avarice, récompense, gain et profit, obliger à faire aucune action, et d’agir pour la seule gloire et vertu ; 6° De combattre pour le bien et le profit de la chose publique ; 7° D’obéir aux ordres des généraux et capitaines qui auraient droit de lui commander ; 8° De garder l’honneur, le rang et l’ordre de ses compagnons, et de n’empiéter rien par orgueil, ni par force sur aucuns d’iceux ; 9° De ne combattre jamais accompagné contre un seul, et de fuir toutes fraudes et supercheries ; 10° De ne porter qu’une épée, à moins qu’il ne fût obligé de combattre seul contre deux ou plusieurs ; 11° De ne se servir jamais de la pointe de son épée dans un tournoi, ou autre combat à plaisance ; 12° De s’obliger par sa foi et par son honneur, dans le cas où il serait fait prisonnier dans un tournoi, d’exécuter de point en point les conditions de l’emprise, de livrer même au vainqueur ses armes et son cheval, si celui-ci voulait les avoir, et de ne combattre en guerre ni ailleurs, sans son congé permission ; 13° De garder la foi inviolablement à tout le monde, et particulièrement à ses compagnons, soutenant leur honneur et profit entièrement en leur absence ; 14° De s’aimer et honorer les uns les autres, et de se porter aide et secours toutes les fois que l’occasion se présenterait ; Scène d’adoubement d’un chevalier. Enluminure extraite du Roman de Troiepar Benoît de Sainte-Maure poète du XIIe siècle, dans une version enrichiedatant d’environ 1350 manuscrit français n°782 de la BnF 15° De ne quitter jamais les armes ayant fait vœu ou promesse d’aller en quelque queste ou aventure étrange, si ce n’est pour le repos de la nuit ; 16° De n’éviter point en la poursuite de queste ou aventure, les mauvais ou périlleux passages ; de ne se détourner jamais du droit chemin, de peur de rencontrer des chevaliers puissants, ou des monstres, bêtes sauvages, ou autre empêchement que le corps et le courage d’un seul homme peut mener à chef ; 17° De ne prendre jamais aucun gage ni pension d’un prince étranger ; 18° De vivre, étant commandant de troupes, avec le plus d’ordre et de discipline qu’il serait possible, notamment en son propre pays, et de ne souffrir jamais aucun dommage ni violence être faits ; 19° Étant obligé à conduire une dame ou damoiselle, de la servir, la protéger et la sauver de tout danger et de toute offense, ou de mourir à la peine ; 20° De ne faire jamais violence à dame ou à damoiselle, encore qu’il les eût gagnées par armes, sans leur volonté et consentement ; 21° De ne refuser point un combat égal, sans plaie, maladie, ou autre empêchement raisonnable ; 22° Ayant entrepris de mettre à chef une emprise, d’y vaquer an et jour, s’il n’en était rappelé pour le service du roi et de la patrie ; 23° Ayant fait un vœu pour acquérir quelque honneur, de ne s’en retirer point qu’il ne l’eût accompli ; 24° D’être fidèle observateur de la parole et de la foi donnée ; étant fait prisonnier en bonne guerre, de payer exactement la rançon promise, ou de se remettre en prison au jour et temps convenu, selon sa promesse, à peine d’être déclaré infâme et parjure ; 25" Étant de retour à la cour de son souverain, de rendre au roi et au greffier de l’ordre un véritable compte de ses aventures, encore même qu’elles fussent quelquefois à son désavantage, sous peine d’être privé de l’ordre de chevalerie ; 26° Enfin, sur toutes choses, d’être fidèle, courtois, humble, et de ne faillir jamais à sa parole, pour mal ou perte qui lui en pût advenir. Quand le récipiendaire avait prêté serment, des chevaliers, et quelquefois des dames, s’approchaient pour le revêtir du nouvel équipement qui lui était destiné ; on lui mettait 1° les éperons ; 2° le haubert, ou cotte de mailles ; 3° la cuirasse ; 4° les brassarts et les gantelets ; 5° enfin, on lui ceignait l’épée. Le bâtard de Vendôme et d’autres écuyers faits chevaliers par de Jean Bourdichon extraite des Vigiles de Charles VIIpar Martial d’Auvergne manuscrit français n°5054 de la BnF, vers 1485 Il était alors ce qu’on appelait adoubé, c’est-à -dire adopté, selon Du Cange. Le seigneur se levait, allait à lui, et lui donnait l’accolade accolée ou colée, trois coups du plat de son épée sur l’épaule ou sur la nuque, et quelquefois un coup de la paume de la main sur la joue, en disant Au nom de Dieu, de saint Michel et de saint George, je te fais chevalier. Et il ajoutait souvent Sois preux, hardi et loyal. On apportait son casque au nouveau chevalier, on lui amenait un cheval ; il sautait dessus dans l’église, ordinairement sans le secours des étriers, et le faisait caracoler en brandissant su lance ou son épée ; puis il sortait de l’église et allait sur la place, au pied du château, renouveler ses exercices équestres devant le peuple rassemblé, et qui le saluait de ses vives acclamations. » La chevalerie féodale s’éteignit au XVe siècle ; elle avait enfanté les ordres religieux militaires, les Templiers, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ordre de Malte, les chevaliers Teutoniques, etc. Elle donna naissance aux chevaliers de rang et de parade, aux cordons et aux ordres de cour. Pendant les trois siècles où elle brilla de tout son éclat, elle eut sur les actions et la marche de la société, une influence moins grande qu’on ne le suppose ; mais elle agit vivement sur l’imagination et la pensée des hommes, elle contribua à développer les sentiments nobles et élevés, la générosité, l’humanité, le dévouement, l’abnégation de soi-même, et toutes ces vertus qu’on a justement qualifiées de chevaleresques.